Sangur a écrit:Je ne sais pas comment les chercheurs pourront interpréter certaines semblances génétiques sporadiques comme celle citée. On sait que certains allèles sont simplement favorisés aussi par des zones géographiques particulières, je pense notamment à la thalassémie qui porte ce nom en rapport à sa localisation méditerranéenne et ce indépendamment du "peuple". Il n'y a donc rien de trés surprenant à constater des semblances de ce type sur deux peuples aussi adjacents.
Et dans ce cas la mutation génétique s'est diffusée aux populations voisines... cette diffusion ne se fait que par l'intermédiaire des métissages de population. L'on peut avoir des mutations convergentes dans certains cas mais l'on a alors nécessaire des gènes qui donnent un phénotype proche avec des mutations génétiques complètement différente. Comme par exemple, les individus blonds que l'on trouve aux îles Samoa, en Australie, en Océanie et qui n'ont pas de rapport avec un possible métissage entre locaux et européens.
Sangur a écrit:On sait aussi que sur le plan génétique, on peut être plus compatible avec un gars à l'autre bout du globe que de son voisin de village...... On voit surtout que la génétique on peut lui faire dire un peu ce qu'on veut.
Et dans ce cas le gars de l'autre bout du monde peut être un cousin éloigné... car il doit y'avoir gènes communs.
Sangur a écrit:En revanche et malgré mon manque de connaissance en la matière, j'ai tendance à croire par simple observation de métissage, que les caractéristiques morphologiques asiatiques ont une certaine dominance sur le plan de l'hérédité..... D’après cette observation, il est possible de croire que les Türks n'ont obtenu des traits asiatiques que par le fruit de métissages ponctuels postérieurs que de penser à des caractéristiques de base qui auraient disparues.
Les tûrks des origines proviennent pourtant bien des steppes asiatiques. Le type physique des türks des origines doit être proche du type ouïgours. Par la suite, les populations türks se sont mélées aux populations indo-européennes de la steppe eurasiatique: scythes, tokhariens, etc... pour donner un type plus métisser entre l'asiatique et l'européen. L'on sait que türks et mongols ont vécus côte à côte la structure de leur famille de langue sont très proche avec pourtant d'énorme différence sur le vocabulaire. Rapprochement de la structure des langues dues à l'influence aréale.