
Maître des lieux
Messages: 988
Inscrit le: 24 Sep 2005, 10:43
Localisation: Brabant Wallon.
L'Armée Ottomane
L'Armée Ottomane
Les forces armées ottomanes ont bénéficié d’un héritage militaire extrêmement varié, à commencer par celui des souverains seldjoukides de l’Anatolie du XIIIème siècle.
Si la tradition d'utiliser des archers à cheval (venant du monde nomade )reste vivace, l'Empire Ottoman va se doter d'une armée complexe et bien entraînée.
Certes le sujet dépasse un peu le cadre de ce site. Vous trouverez ci-après un petit résumé concernant cette armée ottomane.
La forme la plus ancienne de l'armée ottomane était une formation typique des armées des "Peuples Cavaliers" d'Asie centrale, une force de cavalerie nomade.
Lorsque les Türks Ottomans se sédentarisent et que l'Empire Ottoman se développe, il est nécessaire de le doter d'une armée puissante et bien organisée mais aussi permanente.
C'est le Sultan Orhan Ier (1281 – 1360) qui commence à organiser une armée permanente payée par un salaire plutôt que par la prise de butin ou le don d'un fiefs.
L'infanterie a été appelés "yayas" et la cavalerie était connu comme "müsellem".
C'est le sultan Mourad Ier (1326 -1389) qui, accomplissant des réformes importantes dans l’organisation de l’État, rédige la loi du "Tımar" qui donne aux cavaliers (Timarli Sipahi) un fief dans les territoires annexés qui pouvait rapporter de 10 000 à 100 000 akçe et apporter de 5 à 20 hommes de troupe pour l’armée.
Il inaugure également la politique d’intégration de force (devchirmé) de jeunes chrétiens (acemî oğlan, jeune apprenti) dans les janissaires.
Il crée le divan, c’est-à-dire le conseil des ministres du gouvernement et la fonction de « Grand Vizir » à la manière des souverains arabes.
Mais c'est sous le règne de Mehmed II (1432 – 1481) , le 7ème Sultan de l'empire ottoman, celui qui prend Constantinole en 1453, que les grandes modification sont réalisées pour atteindre sa structure classique au XVI ème siècle.
Une armée dont la structure était très élaborée et très moderne pour l'époque.
En effet, son organisation et l'existance de corps auxiliaires faisaient office d'exception parmi leurs contemporains, faisant du système militaire ottoman une machine de guerre extrêmement bien rodée. Un corps préparait la route qu'allaient emprunter les soldats. Un corps plantait les tentes du camp. Un corps préparait les repas, etc.
Le corps des janissaires possédait son propre service médical composé de chirurgiens musulmans et juifs, et qui avait déjà organisé diverses méthodes pour évacuer les blessés jusqu'aux hôpitaux de l'arrière.
L'organisation était double, une armée régulière soldée par le Sultan lui-même (la Kapukulu) et une armée irrégulière formée, entre autre, par les anciennes forces de cavalerie nomade.
A partir du XVème siècle, les Tüks Ottomans commencent à utiliser les armes à feu.
D' autres types de troupes sont crées , comme les mousquetaires (Piyade Topcu, littéralement «artillerie à pied"), une cavalerie régulière armé d'armes à feu (Süvari Topçu Neferi, littéralement «montée artillerie soldat»), semblable à l'Europe, des bombardiers (Humbaracı), composé de grenadiers qui jettent des explosifs appelés khımbara et des soldats qui servent dans l'artillerie avec des fournitures d'entretien et de poudre.
Après de longs efforts de réforme, cette armée sera dissoute par le sultan Mahmud II, le 15 Juin 1826.
Les forces armées ottomanes ont bénéficié d’un héritage militaire extrêmement varié, à commencer par celui des souverains seldjoukides de l’Anatolie du XIIIème siècle.
Si la tradition d'utiliser des archers à cheval (venant du monde nomade )reste vivace, l'Empire Ottoman va se doter d'une armée complexe et bien entraînée.
Certes le sujet dépasse un peu le cadre de ce site. Vous trouverez ci-après un petit résumé concernant cette armée ottomane.
La forme la plus ancienne de l'armée ottomane était une formation typique des armées des "Peuples Cavaliers" d'Asie centrale, une force de cavalerie nomade.
Lorsque les Türks Ottomans se sédentarisent et que l'Empire Ottoman se développe, il est nécessaire de le doter d'une armée puissante et bien organisée mais aussi permanente.
C'est le Sultan Orhan Ier (1281 – 1360) qui commence à organiser une armée permanente payée par un salaire plutôt que par la prise de butin ou le don d'un fiefs.
L'infanterie a été appelés "yayas" et la cavalerie était connu comme "müsellem".
C'est le sultan Mourad Ier (1326 -1389) qui, accomplissant des réformes importantes dans l’organisation de l’État, rédige la loi du "Tımar" qui donne aux cavaliers (Timarli Sipahi) un fief dans les territoires annexés qui pouvait rapporter de 10 000 à 100 000 akçe et apporter de 5 à 20 hommes de troupe pour l’armée.
Il inaugure également la politique d’intégration de force (devchirmé) de jeunes chrétiens (acemî oğlan, jeune apprenti) dans les janissaires.
Il crée le divan, c’est-à-dire le conseil des ministres du gouvernement et la fonction de « Grand Vizir » à la manière des souverains arabes.
Mais c'est sous le règne de Mehmed II (1432 – 1481) , le 7ème Sultan de l'empire ottoman, celui qui prend Constantinole en 1453, que les grandes modification sont réalisées pour atteindre sa structure classique au XVI ème siècle.
Une armée dont la structure était très élaborée et très moderne pour l'époque.
En effet, son organisation et l'existance de corps auxiliaires faisaient office d'exception parmi leurs contemporains, faisant du système militaire ottoman une machine de guerre extrêmement bien rodée. Un corps préparait la route qu'allaient emprunter les soldats. Un corps plantait les tentes du camp. Un corps préparait les repas, etc.
Le corps des janissaires possédait son propre service médical composé de chirurgiens musulmans et juifs, et qui avait déjà organisé diverses méthodes pour évacuer les blessés jusqu'aux hôpitaux de l'arrière.
L'organisation était double, une armée régulière soldée par le Sultan lui-même (la Kapukulu) et une armée irrégulière formée, entre autre, par les anciennes forces de cavalerie nomade.
A partir du XVème siècle, les Tüks Ottomans commencent à utiliser les armes à feu.
D' autres types de troupes sont crées , comme les mousquetaires (Piyade Topcu, littéralement «artillerie à pied"), une cavalerie régulière armé d'armes à feu (Süvari Topçu Neferi, littéralement «montée artillerie soldat»), semblable à l'Europe, des bombardiers (Humbaracı), composé de grenadiers qui jettent des explosifs appelés khımbara et des soldats qui servent dans l'artillerie avec des fournitures d'entretien et de poudre.
Après de longs efforts de réforme, cette armée sera dissoute par le sultan Mahmud II, le 15 Juin 1826.