Contes et Légendes Ouïghours
Le Pauvre et le Khan
Il était une fois un homme très pauvre. Il avait beau travailler et travailler, il n’avait jamais un sou en poche. Alors que l’hiver était cette année là très vigoureux et que le vent glacé soufflait sur la steppe, notre pauvre fit un bon feu dans sa chaumière, il y apporta un peu de terre et y planta un pépin de melon.
Peu de temps après, il récolte un gros melon.
“Je vais le porter au khan”, se dit-il; “Il me le paiera sûment un bon prix”
Arrivé chez le khan, celui-ci lui pose quelques questions.
- L’as tu cultivé seul ?
- Oui, votre Majesté, murmure le pauvre
- Parfait
- Et par un tel hiver ?
- Oui, votre Majesté, répond poliment le pauvre
- Parfait
- Et celà uniquement pour me l’offrir ?
- Oui, votre Majesté, acquièce à voix basse le pauvre
- Parfait
Alors, le khan prends le melon du pauvre de ses propres mains et lui fait un signe qu’il peut se retirer.
Le pauvre sort du palais. Il a un telle faim au ventre qu’il pense en pleurer. En passant près d’une auberge, il se fait héler par le propriétaire.
- Hé toi, ne veux-tu pas gouter à mes petits pâtés farcis de viande? Je viens de les préparer.
Le pauvre n’hésite pas beaucoup, entre dans l’auberge et se met à table.
L’aubergiste lui sert un grand plat de petits pâtés farcis et le pauvre a tôt fait de tout avalé.
Alors il se tourne vers l’aubergiste et lui demande :
- Tu les as préparé tout seul ?
- Oui, lui répond l’aubergiste.
- Parfait
- Et la viande aussi?
- Oui, répond l’aubergiste
- Parfait
- Et la sauce également ?
- Oui, répond l’aubergiste
- Parfait, apptouve une dernière fois le pauvre en se levant et en se dirigeant vers la sortie.
- Holà, lui crie l’aubergiste en le ratrappant par la manche, “ tu comptais partir sans payer ?”
- Bien sur, lui répond le pauvre.
Et comme l’aubergiste se rend compte que le pauvre n’a pas d’argent sur lui, il se fache et le conduit devant le khan pour se plaindre du vol.
Arrivé devan le khan l’aubergiste raconte son histoire. Alors, le khan se met en colère et s’adresse au pauvre :
- En voilà des manières de commander un plat et de partir sans payer. Crois-tu que de dire ‘parfait’ suffit ?, avec un ‘parfait’ on ne peut rien acheter.
- Votre majesté, dit humblement le pauvre, “j’ai dû confondre, je vous ai apporté un melon cultivé en pein hiver, et vous l’avez accepté et me renvoyant chez moi après m’avoir dit : Parfait, parfait. J’ai cru maintenant chez nius le mot ‘parfait’ suffisait pour payer.
Le khan, tout honteux, paya l’aubergiste pour les petits pâtées farcis et récompensa richement le pauvre pour son melon d’hiver.
Il était une fois un homme très pauvre. Il avait beau travailler et travailler, il n’avait jamais un sou en poche. Alors que l’hiver était cette année là très vigoureux et que le vent glacé soufflait sur la steppe, notre pauvre fit un bon feu dans sa chaumière, il y apporta un peu de terre et y planta un pépin de melon.
Peu de temps après, il récolte un gros melon.
“Je vais le porter au khan”, se dit-il; “Il me le paiera sûment un bon prix”
Arrivé chez le khan, celui-ci lui pose quelques questions.
- L’as tu cultivé seul ?
- Oui, votre Majesté, murmure le pauvre
- Parfait
- Et par un tel hiver ?
- Oui, votre Majesté, répond poliment le pauvre
- Parfait
- Et celà uniquement pour me l’offrir ?
- Oui, votre Majesté, acquièce à voix basse le pauvre
- Parfait
Alors, le khan prends le melon du pauvre de ses propres mains et lui fait un signe qu’il peut se retirer.
Le pauvre sort du palais. Il a un telle faim au ventre qu’il pense en pleurer. En passant près d’une auberge, il se fait héler par le propriétaire.
- Hé toi, ne veux-tu pas gouter à mes petits pâtés farcis de viande? Je viens de les préparer.
Le pauvre n’hésite pas beaucoup, entre dans l’auberge et se met à table.
L’aubergiste lui sert un grand plat de petits pâtés farcis et le pauvre a tôt fait de tout avalé.
Alors il se tourne vers l’aubergiste et lui demande :
- Tu les as préparé tout seul ?
- Oui, lui répond l’aubergiste.
- Parfait
- Et la viande aussi?
- Oui, répond l’aubergiste
- Parfait
- Et la sauce également ?
- Oui, répond l’aubergiste
- Parfait, apptouve une dernière fois le pauvre en se levant et en se dirigeant vers la sortie.
- Holà, lui crie l’aubergiste en le ratrappant par la manche, “ tu comptais partir sans payer ?”
- Bien sur, lui répond le pauvre.
Et comme l’aubergiste se rend compte que le pauvre n’a pas d’argent sur lui, il se fache et le conduit devant le khan pour se plaindre du vol.
Arrivé devan le khan l’aubergiste raconte son histoire. Alors, le khan se met en colère et s’adresse au pauvre :
- En voilà des manières de commander un plat et de partir sans payer. Crois-tu que de dire ‘parfait’ suffit ?, avec un ‘parfait’ on ne peut rien acheter.
- Votre majesté, dit humblement le pauvre, “j’ai dû confondre, je vous ai apporté un melon cultivé en pein hiver, et vous l’avez accepté et me renvoyant chez moi après m’avoir dit : Parfait, parfait. J’ai cru maintenant chez nius le mot ‘parfait’ suffisait pour payer.
Le khan, tout honteux, paya l’aubergiste pour les petits pâtées farcis et récompensa richement le pauvre pour son melon d’hiver.
Dernière édition par Tsagan Qütu le 27 Oct 2009, 20:50, édité 2 fois au total.