
Maître des lieux
Messages: 988
Inscrit le: 24 Sep 2005, 10:43
Localisation: Brabant Wallon.
La culture magyare
La culture magyare
Au temps ou les Magyars s'installent dans les territoires qui seront la Hongrie actuelle, on peut dire, sans erreur qu'ils ont encore toutes les caractéristiques d'un "Peuple Cavalier" d'Asie centrale, une culture guerrière, cavalière et nomade.
Mais ils avaient aussi empruntés des traits d'autres cultures en général et de culture sédentaire en particulier.
Cette culture magyare nous est connue par des sources byzantines et arabes et par l'archéologie.
Au début du Xème siècle et au niveau ethnique, les Magyars formaient formaient un ensemble assez varié. On trouvait, par exemple, parmi eux une minorité turcophone, les Kabars.
Dans les cimetières magyars de cette période on trouve de squelettes de types mongoloïdes (plus ou moins prononcés) mais également de types europoïdes.
Leur religion, avant qu'ils ne deviennent chrétiens ( Catholique romain) était fort proche du chamanisme de Sibérie. Leur 'prêtre', le 'Taltos' avait bien toutes les caractéristiques d'un chaman.
Mais les Magyars avaient déjà eu des contacts avec d'autres religions. Certains s'étaient christianisés (chrétien nestorien), d'autres islamisés.
Leurs rites funéraires étaient forts semblables aux rites funéraires des "Peuples Cavaliers".
Les défunts étaient inhumés tête à l'ouest, dans des linceuls ou des cercueils. Dans la tombe on trouvait du mobilier reflétant leur statut et leurs occupations : des armes ( arcs et flèches par exemple) et des bijoux.
Suivant la vieille coutume des steppes, les plus riches étaient accompagnés d'un cheval et de pièces harnachement (selles et étriers par exemple).
Au niveau politique, l'organisation des tribus magyares connu de grands changements.
Jusqu'à la fin du IXe siècle, la 'confédération' qu'elles formaient entre elles avait deux dirigeants : un 'Kende', un souverain sacralisé mais sans pouvoir réel et un 'Gyula', un chef militaire qui gouvernait effectivement.
Ce système de dyarchie avait peut être été inspiré de celui des Khazars à l'époque ou les Magyars étaient leur vassaux.
Assez rapidement, le 'Gyula' Arpad profite de la mort du 'Kende' Kurszán pour rassembler tous les pouvoirs sur lui-même (puis des ses successeurs). Ces souverains supprimèrent l'autonomie des tribus.
Au sujet militaire, les Magyars combattaient comme la plupart des « Peuples cavaliers'.
Les 'guerriers' magyars étaient des cavaliers légers, équipés principalement d'arcs et de sabres.
Par contre et contrairement à ce que l'on constate chez d'autres "Peuples Cavaliers", ils n'utilisaient pas de cavalerie lourde.
Leurs tactiques étaient bien celles des nomades : attaques surprises, mouvements rapides, retraites feintes, embuscades, harcèlement des troupes ennemies.
Au sujet de l'art magyar, celui-ci était un art décoratif appliqué aux objets quotidiens ( sur les armes et les harnachements, comme éléments du costume, sur la vaisselle, etc..)
On y trouve de nombreux motifs végétaux ( abstraits et avec entrelacs) et des motifs animaliers.
Si on ne possède pas de source en langue magyare antérieur à la fin du XIIème siècle, il est toutefois possible que les Magyars aient employé sporadiquement un système d'écriture analogue aux 'runes' des anciens Türks.
Un alphabet runique fut, en tout cas, longtemps en usage dans la population hungarophone de Transylvanie.
Au sujet du nomadisme, certains Magyars s'étaient déjà sédentarisé en Lébédie au VIIIème siècle et dans l'Etelköz, au IXème siècles.
En effet, dans l'Empire khazar, la stabilisation des Khazars et de différentes ethnies nomades alliées aux Khazars était déjà assez avancée.
Mais c'est après l'installation dans le bassin des Carpathes, que les Magyars vont se sédentariser de plus en plus et le processus sera rapide.
Il y aura l'influence des populations slaves locales, mais surtout parce que leur nouveau pays ne se prêtait pas à une économie nomade, les pâturages étant insuffisants.
Concernant l'élevage, comme chez d'autres "Peuples Cavaliers", l'élevage conservait une grande importance économique. Cependant, les troupeaux se composaient en grande partie de bovins et de porcs, un indice important de sédentarisation, les nomades n’élevant jamais de porcs..
Concernant l'agriculture, les Magyars l' assimilèrent sans doute rapidement, même si les travaux des champs purent, au début, être effectués par des populations vassales (les Slaves par exemple).
L'artisanat du cuir, du bois, du métal, était bien développé.
Au niveau de l'habitat, les 'yourtes' nomades traditionnelles étaient concurrencées par des maisons au sol décaissé et à toiture sur poteaux, groupées en villages.
À partir du XIème siècle, chartes et chroniques énumèrent de nombreux villages aux noms magyars.
Au temps ou les Magyars s'installent dans les territoires qui seront la Hongrie actuelle, on peut dire, sans erreur qu'ils ont encore toutes les caractéristiques d'un "Peuple Cavalier" d'Asie centrale, une culture guerrière, cavalière et nomade.
Mais ils avaient aussi empruntés des traits d'autres cultures en général et de culture sédentaire en particulier.
Cette culture magyare nous est connue par des sources byzantines et arabes et par l'archéologie.
Au début du Xème siècle et au niveau ethnique, les Magyars formaient formaient un ensemble assez varié. On trouvait, par exemple, parmi eux une minorité turcophone, les Kabars.
Dans les cimetières magyars de cette période on trouve de squelettes de types mongoloïdes (plus ou moins prononcés) mais également de types europoïdes.
Leur religion, avant qu'ils ne deviennent chrétiens ( Catholique romain) était fort proche du chamanisme de Sibérie. Leur 'prêtre', le 'Taltos' avait bien toutes les caractéristiques d'un chaman.
Mais les Magyars avaient déjà eu des contacts avec d'autres religions. Certains s'étaient christianisés (chrétien nestorien), d'autres islamisés.
Leurs rites funéraires étaient forts semblables aux rites funéraires des "Peuples Cavaliers".
Les défunts étaient inhumés tête à l'ouest, dans des linceuls ou des cercueils. Dans la tombe on trouvait du mobilier reflétant leur statut et leurs occupations : des armes ( arcs et flèches par exemple) et des bijoux.
Suivant la vieille coutume des steppes, les plus riches étaient accompagnés d'un cheval et de pièces harnachement (selles et étriers par exemple).
Au niveau politique, l'organisation des tribus magyares connu de grands changements.
Jusqu'à la fin du IXe siècle, la 'confédération' qu'elles formaient entre elles avait deux dirigeants : un 'Kende', un souverain sacralisé mais sans pouvoir réel et un 'Gyula', un chef militaire qui gouvernait effectivement.
Ce système de dyarchie avait peut être été inspiré de celui des Khazars à l'époque ou les Magyars étaient leur vassaux.
Assez rapidement, le 'Gyula' Arpad profite de la mort du 'Kende' Kurszán pour rassembler tous les pouvoirs sur lui-même (puis des ses successeurs). Ces souverains supprimèrent l'autonomie des tribus.
Au sujet militaire, les Magyars combattaient comme la plupart des « Peuples cavaliers'.
Les 'guerriers' magyars étaient des cavaliers légers, équipés principalement d'arcs et de sabres.
Par contre et contrairement à ce que l'on constate chez d'autres "Peuples Cavaliers", ils n'utilisaient pas de cavalerie lourde.
Leurs tactiques étaient bien celles des nomades : attaques surprises, mouvements rapides, retraites feintes, embuscades, harcèlement des troupes ennemies.
Au sujet de l'art magyar, celui-ci était un art décoratif appliqué aux objets quotidiens ( sur les armes et les harnachements, comme éléments du costume, sur la vaisselle, etc..)
On y trouve de nombreux motifs végétaux ( abstraits et avec entrelacs) et des motifs animaliers.
Si on ne possède pas de source en langue magyare antérieur à la fin du XIIème siècle, il est toutefois possible que les Magyars aient employé sporadiquement un système d'écriture analogue aux 'runes' des anciens Türks.
Un alphabet runique fut, en tout cas, longtemps en usage dans la population hungarophone de Transylvanie.
Au sujet du nomadisme, certains Magyars s'étaient déjà sédentarisé en Lébédie au VIIIème siècle et dans l'Etelköz, au IXème siècles.
En effet, dans l'Empire khazar, la stabilisation des Khazars et de différentes ethnies nomades alliées aux Khazars était déjà assez avancée.
Mais c'est après l'installation dans le bassin des Carpathes, que les Magyars vont se sédentariser de plus en plus et le processus sera rapide.
Il y aura l'influence des populations slaves locales, mais surtout parce que leur nouveau pays ne se prêtait pas à une économie nomade, les pâturages étant insuffisants.
Concernant l'élevage, comme chez d'autres "Peuples Cavaliers", l'élevage conservait une grande importance économique. Cependant, les troupeaux se composaient en grande partie de bovins et de porcs, un indice important de sédentarisation, les nomades n’élevant jamais de porcs..
Concernant l'agriculture, les Magyars l' assimilèrent sans doute rapidement, même si les travaux des champs purent, au début, être effectués par des populations vassales (les Slaves par exemple).
L'artisanat du cuir, du bois, du métal, était bien développé.
Au niveau de l'habitat, les 'yourtes' nomades traditionnelles étaient concurrencées par des maisons au sol décaissé et à toiture sur poteaux, groupées en villages.
À partir du XIème siècle, chartes et chroniques énumèrent de nombreux villages aux noms magyars.