Kokotchu, Chaman ( ? - 1207 )
Kokotchu ( ? - 1207 )
Kokotchu, connu également sous le nom de Teb-Tenggeri, son nom de chaman, est le fils de Mönglik.
Lorsque Temudjin est proche d’accéder au trône de “Grand khan”, la famille de Mönglik se rapproche de lui.
A cette époque, Kokotchi est déjà considéré comme un grand chaman. Il prend le parti de Temudjin et vote pour lui au grand “Quriltaï” de 1206.
On dit même que c’est lui qui décide du terme de “Gengis Khan”.
Le soutien de Kokotchu , en tant que chaman, est très important pour Temudjin. En effet, cela lui donne une justification céleste.
Mais, bien vite, l’ambition de Kokotchu grandi et celui-ci aspire à prendre le pouvoir pour lui-même. En effet, dans la tradition mongole, il n’y a pas de contradiction à être à la fois chaman et khan. On trouve même, dans certaines tribus de Sibérie méridionale , des Khans qui sont systématiquement chaman.
Ainsi, dans un premier temps et avec l’aide de ses 6 frères, Kokotchu fonde un “parti” politique fort et essaye de gagner de l'influence dans l’entourage de Gengis Khan.
Bientôt, il acquiert de nombreux partisans. Gengis Khan, excédé, finit par lui faire des remarques. Kokotchu décide de prendre l’offensive.
Il se dispute avec Djotchi-Qasar, un des frères de Gengis Khan et demande à ses six frère de le rosser.
Djotchi-Qasar se plaint à Gengis Khan mais celui-ci lui donne tort et l’éloigne de la cour.
Kokotchi passe, alors à la suite de son plan. Lors d’une prédiction, il accuse Djotchi-Qasar de trahison en ajoutant que celui-ci veux détrôner Gengis Khan.
Gengis Khan fait arrêter Djotchi-Qasar sur le champ et alors que celui-ci est tête nue, déceinturé, les mains liée derrière le dos, Ho-elun, la mère de Gengis Khan, qui a été mise au courant, arrive en hurlant.
Rappelant à son fils l’épisode du meurtre de Berkter, elle remet le bonnet de Djotchi-Qasar sur sa tête et sa ceinture autour de sa taille.
L’intervention de sa mère fléchi Gengis Khan et Djotchi-Qasar est relâché.
Un peu plus tard, Les frère de Kokotchi humilier Temuge, un autre frère de Gengis Khan et l’oblige à se prosterner devant eux.
Gengis Khan ouvre les yeux sur la possible volonté de Kokotchi à désunir sa famille. Le traite n’est peut être pas celui que l’on pense.
Mais c’est sa femme, Borte, qui joue le dernier acte. Elle pousse Gengis Khan à se venger de l’affront que Kokotchu a fait à sa famille et lui demande de réagir au plus vite.
Tout se joue en quelques heures. Gengis Khan va trouver Temuge et lui dit : “Lorsque Kokotchi viendra, fais-en ce que tu voudra”
Alors que Kokotchi vient, avec ses frères, visiter Gengis Khan dans sa yourte, Temuge saisit Kokotchi au collet et lui lance un défit sous forme de combat à la lutte.
Une bousculade se produit dans la yourte et Gengis Khan crie aux deux protagonistes de sortir se battre dehors.
Dès qu’ils sont à l’extérieur, trois lutteurs, venu à la demande de Temuge, se jettent sur Kokotchu et lui brisent la colonne vertébrale.
Les frères de Kokotchi veulent intervenir mais c’est trop tard, le clan de Gengis Khan a repris l’avantage.
Contre toute attente, Gengis Khan sort grandi de cette crise et réussi à surmonter ses craintes ancestrales pour affirmer son autorité contre le pouvoir magico-religieux du chaman.
Mönglik fait preuve de lucidité, il reste fidèle à Gengis Khan.
Plus tard, plusieurs frères de Kokotchi occuperont des postes de commandement important.
PS : Attention, il existe un autre Kokotchu, né chez les Tayidji’ut et donné en “cadeau” à Ho Elun, mère de Gengis Khan, lors de la campagne contre les Tayidji’ut.
Kokotchu, connu également sous le nom de Teb-Tenggeri, son nom de chaman, est le fils de Mönglik.
Lorsque Temudjin est proche d’accéder au trône de “Grand khan”, la famille de Mönglik se rapproche de lui.
A cette époque, Kokotchi est déjà considéré comme un grand chaman. Il prend le parti de Temudjin et vote pour lui au grand “Quriltaï” de 1206.
On dit même que c’est lui qui décide du terme de “Gengis Khan”.
Le soutien de Kokotchu , en tant que chaman, est très important pour Temudjin. En effet, cela lui donne une justification céleste.
Mais, bien vite, l’ambition de Kokotchu grandi et celui-ci aspire à prendre le pouvoir pour lui-même. En effet, dans la tradition mongole, il n’y a pas de contradiction à être à la fois chaman et khan. On trouve même, dans certaines tribus de Sibérie méridionale , des Khans qui sont systématiquement chaman.
Ainsi, dans un premier temps et avec l’aide de ses 6 frères, Kokotchu fonde un “parti” politique fort et essaye de gagner de l'influence dans l’entourage de Gengis Khan.
Bientôt, il acquiert de nombreux partisans. Gengis Khan, excédé, finit par lui faire des remarques. Kokotchu décide de prendre l’offensive.
Il se dispute avec Djotchi-Qasar, un des frères de Gengis Khan et demande à ses six frère de le rosser.
Djotchi-Qasar se plaint à Gengis Khan mais celui-ci lui donne tort et l’éloigne de la cour.
Kokotchi passe, alors à la suite de son plan. Lors d’une prédiction, il accuse Djotchi-Qasar de trahison en ajoutant que celui-ci veux détrôner Gengis Khan.
Gengis Khan fait arrêter Djotchi-Qasar sur le champ et alors que celui-ci est tête nue, déceinturé, les mains liée derrière le dos, Ho-elun, la mère de Gengis Khan, qui a été mise au courant, arrive en hurlant.
Rappelant à son fils l’épisode du meurtre de Berkter, elle remet le bonnet de Djotchi-Qasar sur sa tête et sa ceinture autour de sa taille.
L’intervention de sa mère fléchi Gengis Khan et Djotchi-Qasar est relâché.
Un peu plus tard, Les frère de Kokotchi humilier Temuge, un autre frère de Gengis Khan et l’oblige à se prosterner devant eux.
Gengis Khan ouvre les yeux sur la possible volonté de Kokotchi à désunir sa famille. Le traite n’est peut être pas celui que l’on pense.
Mais c’est sa femme, Borte, qui joue le dernier acte. Elle pousse Gengis Khan à se venger de l’affront que Kokotchu a fait à sa famille et lui demande de réagir au plus vite.
Tout se joue en quelques heures. Gengis Khan va trouver Temuge et lui dit : “Lorsque Kokotchi viendra, fais-en ce que tu voudra”
Alors que Kokotchi vient, avec ses frères, visiter Gengis Khan dans sa yourte, Temuge saisit Kokotchi au collet et lui lance un défit sous forme de combat à la lutte.
Une bousculade se produit dans la yourte et Gengis Khan crie aux deux protagonistes de sortir se battre dehors.
Dès qu’ils sont à l’extérieur, trois lutteurs, venu à la demande de Temuge, se jettent sur Kokotchu et lui brisent la colonne vertébrale.
Les frères de Kokotchi veulent intervenir mais c’est trop tard, le clan de Gengis Khan a repris l’avantage.
Contre toute attente, Gengis Khan sort grandi de cette crise et réussi à surmonter ses craintes ancestrales pour affirmer son autorité contre le pouvoir magico-religieux du chaman.
Mönglik fait preuve de lucidité, il reste fidèle à Gengis Khan.
Plus tard, plusieurs frères de Kokotchi occuperont des postes de commandement important.
PS : Attention, il existe un autre Kokotchu, né chez les Tayidji’ut et donné en “cadeau” à Ho Elun, mère de Gengis Khan, lors de la campagne contre les Tayidji’ut.